Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 17.djvu/220

Cette page n’a pas encore été corrigée

22 THÉORIE DES EFFETS MECANIQUES

et, pour la valeur niênie de ce maximum,

Cette dernière expression ne contenant ni H, ni Jî ou A, on voit que la turbine Fourneyron doit, entre certaines limites de vitesse et abstraction faite des résistances passives plus on moins grandes qu’elle éprouve, fonctionner avec un égal avantage sous toutes les hauteurs de chute, et qu’elle soit ou non noyée dans l’eau du bief inférieur ; propriétés qui sont confirmées, à l’avance, par le résultat des expériences connues.

La valeur du rapport ", qui correspond au maximum

d’effet relatif, fait voir, en outre, que ce rapport doit être sensiblement indépendant des circonstances dont il s’agit, et qu’il n’est, ainsi (jue le précédent, susceptible de varier qu’avec les proportions mêmes de la machine, l’inclinaison des courbes directrices du réservoir, celle des aubes de la roue et l’ouverture des orifices d’écoulement, conformément encore à ce qui est indiqué par l’expérience.

Dans le système de construction adopté par M. Fourneyron, l’aire variable O des orifices du réservoir est, tout au plus, le quart de celle A, de ses sections horizontales ttR", de sorte qu’on a aussi

en prenant pour [/. sa plus petite valeur o, G. Et, comme le nombre K est, en même temps, facteur de quantités assez : petites dans les expressions de B et de C ci^dessus, on pourra l’y supposer entièrement nul, ce qui donnera plus simplement :