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DE LA TURBINE FOURNEYRON.-’ ^J 1 +c

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formules qui montrent que cette vitesse, cette dépense, peuvent surpasser celles qui seraient dues à la différence H, des niveaux, et qu’elles croissent, en général, avec la vitesse angulaire de la roue, conformément au résultat des récentes expériences de M. Morin, sur la turbine de Miilbach.

Mettant d’ailleurs la valeur de U, qui vient d’être trouvée,

dans l’expression de ^ — -, on aura

ce qui montre que la pression dans l’espace compris entre la roue et le réservoir, diminue rapidement à mesure que la vitesse angulaire co augmente, et qu’elle peut même devenir inférieure à la pression du fluide dans lequel se meut la turbine, quand la condition

;.-*’„.H<(ii^)-[H, ..<î: i^]

se ti-ouve naturellement remplie.

Enfin, le principe des forces vives donnera également pour calculer l’effet utile ou la quantité de travail transmise à la roue, abstraction faite des résistances passives,

P(;= M^-H — ^ ÎVI(m’ -a- h’a’ ^bcu’) ~ l M (u, + v’—3.v cos (p.«),

attendu que u’ + v’ — 2/ cos 9. «’, représente le carré de la

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