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lO THÉORIE DES EFFETS MECANIQUES

cette chute et de la quantité dont la turbine peut être noyée dans l’eau du bief intérieur ; circonstances dont la dernière, on le sent bien, tient à ce qu’on n’a point eu égai’d, dans les calculs, aux pertes de force vive occasionnées par la résistance de cette eau ; 3° enfin, que les valeurs du rapport des effets varient assez peu pour des vitesses angulaires qui s’écartent notablement, de part et d’autre, de celle qui donne le maximum d’effet relatif.

, Ces diverses conséquences s’accordent parfaitement avec le résultat des expériences connues ; mais ce qui nous paraît surtout mériter l’attention, c’est que les valeurs, attribuées, par le calcul, au rapport des effets, sont bien loin de décroître, pour les grandes vitesses de roue, aussi rapidement que l’indique le tableau des expériences déjà citées de M. Morin. Or, cette circonstance, jointe à ce que la diminution de l’effet utile relatif aux très-petites ouvertures de vanne, est aussi moins sensible dans les résultats déduits du calcul, offre une nouvelle preuve de la nécessité d’avoir égard à la résistance du liquide dans lequel la roue se trouve plongée, ainsi qu’à plusieurs autres circonstances dont nous n’avons point encore parlé. Du reste, le même accord se l’ait apercevoir dans la comparaison des dépenses théorique et effective, à cela près encore de l’influence perturbatrice qui peut être due aux circonstances dont il s’agit.

L’examen de ces particularités, omises dans l’établissement des précédentes formules, est l’objet de la dernière partie de cette note ; on a cherché à y tenir compte, d’inie manière approximative, non-seulement de la résistance que la turbine éprouve à se mouvoir dans l’eau du bief inférieur, mais aussi de l’influence qui peut être due au jeu annulaire ou vide

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