8 THÉORIE DES EFFETS MECANIQUES
ainsi que de la pression déjà mentionnée ci-dessus et qu’on avait primitivement considérée comme l’une des incoiniues du problème. Le numérateur de ces expressions contient uniquement les termes relatifs, soit à la différence des niveaux dans les deux biefs, soit à la vitesse angulaire de la roue, et dont l’un, je veux dire le premier, est spécialement dû à l’action de la gravité, et l’autre, à celle de la force centrifuge. Leur dénominateur ne renferme, au contraire, que les seuls termes qui proviennent des différentes pertes de forces vives, et qui dépendent ainsi essentiellement de la constitution particulière de la machine et du réservoir, lequel est lui-même armé d’aubes, de surfaces cylindriques verticales, fixes, qui servent de directrices au liquide.
Quant à l’effet utile de cette machine, il est donné immédiatement par l’équation ordinaire des forces vives, dans laquelle on réiuiit, à la perte de travail relative à l’introduction de l’eau dans les canaux de la turbine, celle qui résulte de la vitesse absolue conservée par ce liquide à son arrivée dans l’espace extérieur. Mais, comme l’effet dont il s’agit dépend essentiellement de la masse du liquide qui s’écoule, dans chaque unité de temps, après que le régime uniforme se trouve établi, et que cette masse elle-même est une fonction implicite de la vitesse de la roue, il en résulte une expression radicale assez complicpiée, qui se simplifie, néanmoins, quand on ne veut uniquement considérer cjue le rapport des effets, et rechercher la valeur de la vitesse angulaire c]ui le rend un maximum.
D’ailleurs, les aubes de la roue formant, avec sa circonférence intérieure, un angle sensiblement droit dans le système de construction adopté par M. Fourneyron, nous