formule. En supposant du reste une erreur d’un demi-degré sur ce point de fusion, les rapports deviendrait égaux, et tous les chimistes savent combien le point de fusion des corps gras est délicat à déterminer.
Ainsi, pour nous borner aux épreuves décisives, le blanc de baleine fournit, par sa saponification, de l’Éthal et des acides oléique et margarique hydratés, sans autre produit.
100 parties de blanc de baleine forment | 40,6 d’Éthal, | |||
60,9 d’acides fusibles à 45° et écoutant d’après cela |
31,6 acide margarique, | |||
29,3 acide oléique. |
Tandis qu’on aurait, par le calcul fondé sur la formule très-simple que nous avons admise plus haut, les nombres presque semblables qui suivent :
100 parties de blanc de baleine = |
41,6 d’Éthal, | |||
61,9 d’acides contenant |
31,4 acide margarique, | |||
30,5 acide oléique. |
On essayerait vainement, à ce qu’il nous semble, de représenter ces nombres par une formule différente de celle que nous avons choisie, et il faut bien accepter l’existence d’une combinaison renfermant 931 atomes, savoir : 472 atomes de carbone, 445 d’hydrogène et 14 atomes d’oxygène. Rapports bizarres, qui feraient le désespoir des chimistes, si la théorie des éthers n’en donnait la clef.
Est-il permis de remarquer, à cette occasion, qu’il serait fort étrange, si on n’admettait aucune disposition préexistante