La densité calculée donnerait, à son tour :
C12 |
5,0592 | ||
Az2 |
1,9534 | ||
H14 |
0,9632 | ||
O4 |
4,4104 | ||
———— | |||
12,3862 | |||
———— | = | 3,096 | |
4 |
Cette formule et ce mode de division s’appliquent également au carbonate d’hydrogène carboné et d’ammoniaque, et au composé d’urée et d’éther carbonique.
Éther oxalique. Dans le mémoire sur les éthers composés que nous avons publié, il y a quelques années, M. P. Boullay et moi, il est question de quelques propriétés de l’éther oxalique qui exigeaient de nouvelles études. Sous l’influence de l’ammoniaque, cet éther fournit en effet une combinaison singulière, dont l’existence déciderait le point de vue sous lequel on convient de présenter la théorie des éthers. Tous les chimistes qui se sont essayés sur cette théorie ont dû faire abstraction de ce composé, car il ne se prêtait à aucune autre manière de voir que celle qui est professée dans notre mémoire.
En effet, par l’analyse des combinaisons éthérées ou sulfoviniques ordinaires, on demeure dans le doute sur le point essentiel de la théorie, et l’on ne peut en rien résoudre le problème qui divise les chimistes. Celui-ci se réduit à savoir si c’est l’éther sulfurique ou l’hydrogène carboné qui joue le rôle de base dans ces composés.