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OBSERVATIONS

Sur un organe nouveau placé entre les vésicules du tissu cellulaire des feuilles, dans un certain nombre d’espèces végétales faisant partie de la famille des Aroïdes, et auquel je propose de donner le nom de Biforine.


Par M. TURPIN.

Lues à l’Académie des Sciences le 16 mai 1836.




Si quelquefois, dans les sciences, on est conduit, par la seule force de l’analogie, à la découverte de faits simplement présumés jusque-là, souvent aussi des découvertes plus ou moins importantes sont le seul fruit du hasard.

Telle est celle dont je vais avoir l’honneur d’entretenir pendant quelques instants l’Académie.

En continuant mes recherches d’organogénie sur les tissus cellulaires des végétaux et sur la globuline pariétale contenue dans chacune des vésicules dont l’ensemble constitue la charpente de ces tissus, j’aperçus, au mois de juillet dernier, sous mon microscope, des corps qui me parurent entièrement nouveaux, et qui me frappèrent, soit sous le rapport de leur singulière structure, soit sous celui, bien plus surprenant, de leurs divers mouvements. Au premier instant je crus que