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7e Division. — De l’action mutuelle des étoffes, des acides, des bases salifiables, des sels, et des matières tinctoriales complexes d’origine organique.


C’est après les études précédentes, graduées comme je viens de le dire, que j’aborde enfin les cas les plus complexes, ceux où ce n’est plus un principe colorant défini, et qui a été étudié convenablement dans l’état d’isolement où l’a mis l’analyse chimique, mais une matière renfermant un principe colorant uni en proportions indéfinies, ou mêlé simplement, non-seulement à plusieurs corps incolores, mais encore, dans beaucoup de cas, à des principes colorants qui le modifient plus ou moins. Les matières colorantes complexes d’origine organique employées dans les ateliers, sont, en quelque sorte, les seules dont aient parlé les auteurs qui ont écrit des traités sur la teinture.

Sous le rapport de l’art, je me propose d’atteindre à ce double but : 1° de me rendre compte des phénomènes qui se passent dans les opérations de teinture, en recherchant la cause de chacun d’eux, et cette cause comprend la détermination des corps qui les présentent et des circonstances où ils se manifestent.

2° De réduire les procédés et les recettes de teinture à leur plus simple expression.

Mais, pour arriver à ce but, il faut triompher de difficultés qui tiennent surtout à ce que la composition immédiate des matières tinctoriales est loin d’être parfaitement connue, ainsi que je l’ai dit plus haut. Un genre de recherches qui m’a paru très-efficace est le suivant.