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jour les probabilités de la température ; mais on aurait dit que le ciel se plut à lui donner des démentis. En vain essayait-il chaque année d’ajouter quelque considération nouvelle, comme les phases, l’apogée et le périgée de la lune, la position relative du soleil ; en vain cherchait-il par là à expliquer ses mécomptes et à rectifier ses calculs : l’année d’après, quelque nouveau désappointement lui apprenait que notre atmosphère est soumise à des influences beaucoup trop compliquées pour qu’il soit encore au pouvoir de l’homme d’en calculer les phénomènes. Il finit par renoncer à ce travail stérile, et revenant tout entier à celui qu’il n’aurait jamais dû négliger, il ne s’occupa plus que de l’objet de sa chaire des animaux sans vertèbres, et c’est là qu’il trouva enfin une source non contestée de gloire et des titres durables à la reconnaissance de la postérité.

On lui doit ce nom même, d’animaux sans vertèbres, qui exprime peut-être la seule circonstance d’organisation qui leur soit commune à tous ; c’est lui qui l’a employé le premier au lieu de celui d’animaux à sang blanc, dont on se

    temps de l’année ; l’indication des époques auxquelles on peut s’attendre à avoir du beau temps, ou des pluies, des orages, des tempêtes, des gelées, des dégels, etc. ; enfin la citation, d’après les probabilités, des temps favorables aux fêtes, aux voyages, aux embarquements, aux récoltes, et aux autres entreprises dans lesquelles il importe de n’être point contrarié par le temps ; avec une instruction simple et concise sur les nouvelles mesures. Paris, l’an VIII (1800), in-18 ; idem pour l’an IX, in-18 ; idem pour l’an X, à l’usage des agriculteurs, des médecins, des marins, etc., in-8o. Ainsi de suite jusqu’à 1810. En tout 11 vol., dont 2 in-18 et 9 in-8o.