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MÉMOIRE

—SUR

LES MOUVEMENTS SIMULTANÉS D’UN PENDULE ET DE L’AIR ENVIRONNANT. ; PAR M. POISSON.

Lu à l’Académie le 22 août 1831.

UN corps plongé dans un fluide en repos y perd une partie de son poids égale au poids, du volume dé fluide qu’il déplace. Ce principe, dont la connaissance remonte à.flrchi~méde, se déduit facilement des lois les plus simples de fhydrostatique. Il a également lieu dans le cas d’un fluide homogène ou hétérqgène., liquide ou aériforme, et suppose seulement que la densité et la pression sont les mêmes dans toute l’étendue de chaque couche horizontale ce qui est la condition d’équilibre d’un fluide pesant. Quelle que soit la forme du corps, on démontre alors que les pressions horizontales, exercées sur la surface entière, se détruisent deux à deux et que les pressions verticales se réduisent à une force égale et directement contraire au poids de la portion de fluide dont le corps occupe la place. À la vérité, cette démonstration suppose qu’en chaque point du corps, la pression est normale à sa surface et indépendante de sa forme ce qui n’a pas lieu exactement, quand on tient compte de T XI. 66