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Nous croyons inutile de prouver que la correction de B, qui résulterait de la mesure d’une seconde base, rendrait moins probable l’erreur puisqu’il a déja été question de ce fait. Nous pensons également qu’il est superflu de passer à de nouveaux exemples numériques des formules précédentes, parce qu’ils n’ajouteraient rien aux éclaircissements qui accompagnent ceux que nous avons donnés. Nous ferons observer seulement que ces formules sont écrites de manière qu’elles ne peuvent jamais occasionner d’embarras dans la pratique, en ayant égard aux signes des quantités algébriques ; et qu’il n’est pas nécessaire de trouver, comme pour celles de Laplace, les nœuds que la ligne géodésique forme avec les côtés des triangles ou leur prolongement ; parce que nous avons eu soin de substituer aux inclinaisons de ces côtés sur cette ligne les azimuts rapportés aux sommets des triangles. Cette substitution était surtout indispensable pour un arc de parallèle qui ne jouit pas de la même propriété qu’une ligne de plus courte distance.

§ V.
Remarque sur la mesure de la précision d’un nivellement trigonométrique.

11. L’appréciation de l’erreur moyenne de la différence de niveau des deux points extrêmes d’un réseau de triangles, faisant l’objet de notre premier Mémoire, nous considérerons simplement l’effet de la variabilité de la réfraction terrestre sur le résultat du nivellement, vu que la mesure de cet effet nous paraît sujette à contestation.