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à un défaut d’alignement des règles de platine et à leur épaisseur, trouva à peine millièmes de toise à ôter d’une longueur de toises. Il est vrai que, dans cette évaluation, il ne tint aucun compte de l’erreur de lecture du vernier des languettes, laquelle peut être accidentellement positive ou négative : en la désignant par pour chaque règle portée fois dans la longueur d’une base, l’erreur totale à craindre serait, en vertu du second principe (art. 1),

Par exemple, les parties du vernier des languettes de chaque règle étant des cent-millièmes de toise, il n’est guère possible de commettre dans leur lecture une erreur d’estime de plus d’un quart de partie ou de soit en plus soit en moins ainsi pour une longueur de règles, comme celle de la base de Melun, on aurait

quantité assez petite pour être négligée.

§ III.
Recherche de l’erreur moyenne qui affecte tant la mesure d’un arc de méridien assujéti à celle d’une ou de deux bases, que la valeur du dernier azimut d’une chaîne de triangles.

5. Représentons par la longueur d’un arc de méridien compris entre les parallèles des points extrêmes du réseau ci-dessus, et désignons par les por-