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DEUXIÈME MÉMOIRE
sur
L’APPLICATION DU CALCUL DES PROBABILITÉS
AUX MESURES GÉODESIQUES.
Par M. PUISSANT.
Lu à l’Académie royale des Sciences, le 10 janvier 1831.

Depuis un petit nombre d’années, les sciences sont redevables à l’un des plus grands géomètres dont s’honore la France, de formules de probabilité pour s’assurer du degré de précision des résultats géodésiques et astronomiques donnés par le concours d’un grand nombre d’observations, et pour assigner les limites étroites entre lesquelles ils peuvent être renfermés ; mais ces formules ne sont susceptibles d’être employées avec succès que lorsque les opérations auxquelles on veut les appliquer ne laissent aucun doute sur leur exactitude.

Le desir de soumettre à une pareille vérification la nouvelle description géométrique du royaume, ’a fait naître l’idée de chercher à retrouver, par une marche simple et méthodique, quelques-unes des formules importantes que