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XI] HISTOIRE DE 1, ’ACADÉMiEl

et elles furent terminées le 17 décembre 1815 ; durant cette période, le nombre de ces observations s’éleva à plus de 650. La température de l’eau varia dans ces conduites depuis o degrés jusqu’à 17 degrés du thermomètre de Réaumur, et l’on trouva que la dilatation linéaire de la fonte variait également pour chaque degré, et qu’elle était sur 680 mètres de long de om, 0068 r o pour la conduite qui était posée sur des rouleaux tandis qu’elle n’était que de om,005g65 et de om 0065 [8’ pour les deux autres qui étaient posées sur de simples cales de bois.

L’auteur a eu occasion de remarquer que la véritable température des conduites mises eu expérience n’était ni celle de l’eau dont elles étaient remplies, ni celle de l’air de la galerie dans laquelle elles étaient placées, mais une température comprise entre celles de l’eau intérieure et de l’air extérieur, lesquelles étaient toujours différentes. Lorsque les conduites se sont trouvées vides, ce qui a eu lieu plusieurs fois pendant le cours des observations et que par conséquent leurs surfaces du dedans et du dehors se sont trouvées en contact avec l’air’, l’auteur du mémoire a remarqué que l’alongement par mètres et par degré de température était environ d’un dixième moindre que l’alongement de la fonte, tel qu’il avait été observé en 1785, en Angieterre, par le major-général Roy ce qui provient évidemment, ou de la différence de dilatabilité des deux espèces de fontes sur lesquelles les expériences ont été faites, ou des causes qui s’opposaient au libre mouvement des conduites sur la surface de leurs appuis. En rendant compte avec beaucoup de détails des diverses circonstances de ses observations, l’auteur s’est trouvé conduità indiquer les précaution-