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notre écliptique. L’auteur conclut que cette omission altère d’une manière très-sensible la position du plan invariable, parce qu’il est aisé de voir qu’elle change de plusieurs minutes son inclinaison à l’écliptique, et de plusieurs degrés la longitude de son nœud ascendant, et que, par conséquent, il n’est pas moins nécessaire dans l’application que dans la théorie, d’avoir égard à cette partie des aires qui vient de la rotation du soleil. Il est certain que le seul plan rigoureusement invariable, est celui que l’auteur détermine. Quant aux modifications que pourraient autoriser la constitution du système solaire et la forme des mobiles, il serait nécessaire de les fonder sur une discussion détaillée des divers éléments. Les conséquences ne pourraient être qu’approchées et assujéties à toutes les limitations que l’on aurait introduites dans le calcul.

Au reste, M. Poinsot se propose de développer toutes ces considérations dans un mémoire qu’il doit lire prochainement à l’Académie.

Nous rendrons compte de ce travail avec tout le soin que mérite l’importance d’un tel sujet.


M. Girard a lu à l’Académie, le 31 mars, un Mémoire qui sera imprimé dans le tome IX de notre collection, et qui a pour titre : Mémoire sur la pose des conduites d’eau, dans la ville de Paris ; Tableaux et descriptions d’expériences entreprises à ce sujet sur la dilatabilité de la fonte de fer.

Ce mémoire intéresse un usage public très-important : l’auteur, qui joint à une expérience consommée les lumières de la théorie, a déduit d’observations faites avec beaucoup