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1V HISTOIRE DE L~ACADÉ1VIIE

verts par M. Jacobi ; il fait connaître la méthode même dont ce dernier a fait usage pour démontrer le premier théorème ensuite il déduit le second. théorème du premier, et le démontre aussi par une méthode spéciale et directe. Nous regrettons de ne pouvoir énoncer ici l’objet et les résultats de ces savantes recherches, ce qui rendrait indispensable l’emploi des signes du calcul ; c’est par la même raison que nous ne pouvons point indiquer avec quelques détails les ingénieuses recherches de M. Abel. Les sciences mathématiques attendent de nouvelles découvertes des deux excellents géomètres que nous avons cités. La théorie dont ils se sont occupés est un sujet vaste et qui exige de grands efforts ; elle est singulièrement propre à montrer la fécondité immense de l’analyse. Mais les questions de la philosophie naturelle qui ont pour but l’étude mathématique de tous les grands phénomènes sont aussi un digne et principal objet des méditations des géomètres. On doit désirer que les personnes les plus propres à perfectionner la science du calcul dirigent leurs travaux vers ces hautes applications si nécessaires aux progrès de l’intelligence humaine.

Nous passons maintenant à l’énumération des Mémoires d’analyse ou de physique mathématique, qui, ayant été remis par les membres de l’Académie, sont déjà publiés ou doivent l’être par la suite dans la collection de ses Mémoires, et qui se rapportent à l’année 1828. Ceux de ces ouvrages qui ont été déposés par M. Cauchy sont les suivants Le 22 janvier 1828, un Mémoire sur les résidus des fonctions exprünées par des intégrales défir-ies.