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ports et les rades dans leurs rapports avec, le commerce et la prospérité publique. Ces détails sont indépendants des considérations nautiques et hydrographiques déjà consignées dans un ouvrage de M. de Freycinet, imprimé en 1826.

Les divisions politiques de la province, l’énumération et la situation respective des villes et villages, forment la matière d’un paragraphe distinct. On trouve ensuite le résumé des observations de météorologie, et l’exposé des principaux faits de géologie et de minéralogie ; la météorologie, le magnétisme, les observations du pendule et des marées, ont été déjà ou doivent être plus tard l’objet d’ouvrages spéciaux.

Les détails botaniques sont aussi consignés dans un travail spécial ; mais l’auteur fait connaître, dans sa partie historique, la fertilité du sol et les productions végétales qui intéressent les rapports économiques et industriels ; il indique, dans des tables assez développées, et les qualités les plus remarquables des bois du pays, et les principales propriétés physiques de ceux qui servent à la charpente.

L’auteur réunit sous le titre de productions animales tout ce que l’histoire des animaux du pays peut offrir d’important pour la société civile.

M. de Freycinet passe ensuite aux considérations qui se rapportent à l’espèce humaine. Il examine d’abord quelles étaient les peuplades sauvages qui habitaient ces contrées à l’époque de l’arrivée des Européens. Il décrit leurs qualités physiques, leurs usages, leurs mœurs, leur industrie, leur religion et leur état politique. L’objet de cette recherche préliminaire est de mettre le lecteur en état de juger des effets qu’a pu produire sur ces peuples sauvages la présence des colons portugais, arrivés sur ces bords avec tous les avantages d’une civilisation avancée.