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cylindriques et sur la théorie des instruments à vent, renferme des exemples de ces deux problèmes. Dans celui-ci, je ne m’occuperai que du premier ; et mon objet principal sera de déterminer les modifications que le mouvement éprouve, soit dans sa direction, soit dans son intensité, en passant d’un fluide à un autre ; question importante en elle-même, et indépendamment de ses applications à la physique, que j’ai déjà traitée dans le Mémoire cité, mais seulement sous le rapport des changements d’intensité[1]. La méthode que j’emploierai pour la résoudre est celle dont j’ai fait usage pour la première fois à la fin de mon second Mémoire sur la distribution de la chaleur dans les corps solides, et que j’ai appliquée, dans ces derniers temps, à un grand nombre d’autres questions de physique ou de mécanique, dépendantes des équations linéaires aux différences partielles. Elle consiste en un procédé uniforme pour déterminer, d’après l’état initial du système, les coefficients des séries de sinus ou d’exponentielles qui expriment leurs intégrales complètes ; et l’on peut également l’employer, soit que ces équations ne contiennent que deux variables indépendantes, ou qu’elles en renferment un plus grand nombre, et soit aussi que leurs coefficients soient constants, ou qu’ils soient des fonctions de ces variables.

  1. Nouveaux Mémoires de l’Académie, tom. II, page 372.