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ces ondes planes. On pourra aussi déterminer, 1o les directions des trois rayons polarisés produits par la subdivision d’un rayon lumineux dans lequel les vibrations des molécules auraient des directions quelconques ; 2o la vitesse de la lumière dans chacun de ces trois rayons ; 3o les diverses valeurs que prendrait cette vitesse, dans les rayons polarisés produits par la subdivision de plusieurs rayons lumineux qui partiraient simultanément d’un même point. Enfin l’on pourra construire la surface à trois nappes, qui, au bout du temps passerait par les extrémités de ces rayons, et que l’on nomme la surface des ondes. Quant à l’intensité de la lumière, elle sera mesurée, dans chaque rayon, par le carré de la vitesse des molécules. Cela posé, si l’élasticité du fluide éthéré reste la même en tous sens autour d’un axe quelconque parallèle à l’axe des on aura,

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et par conséquent les neuf coefficients dépendants de la distribution des molécules dans l’espace se réduiront à cinq, savoir : Il y a plus : deux nappes de la surface ci-dessus mentionnée pourront se réduire au système de deux ellipsoïdes de révolution circonscrits l’un à l’autre ; et, pour que cette dernière réduction ait lieu, il suffira que la condition

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soit remplie. Enfin l’un des deux ellipsoïdes deviendra une sphère qui aura pour diamètre l’axe de révolution de l’autre ellipsoïde, si l’on suppose

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