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partie de ces expériences qui est relative aux pesées ; mais comme sir George Schuckburgh n’est pas entré dans de grands détails sur la méthode qu’il a suivie pour mesurer les dimensions du cube, de la sphère et du cylindre, il était à désirer que cette opération fût répétée avant que la commission des poids et mesures fit son rapport définitif. C’est au moyen des données de sir George Schuckburgh, et des dimensions plus précises du cube, du cylindre et de la sphère, obtenues par le capitaine Kater, que les commissaires des poids et mesures ont déterminé le poids d’un pouce cube d’eau distillée ; et le résultat auquel ils sont arrivés est consigné dans l’article suivant de la décision légale : Le pouce cube d’eau distillée, pesé dans l’air avec des poids de cuivre, à la température de Fahrenheit, le baromètre étant à pouces, pèse grains troy, dont font la livre troy, et la livre avoir de poids.

Dans la première partie de son Mémoire, M. Francœur fait une énumération complète des différentes mesures qui se déduisent des deux unités que nous venons de faire connaître, en remontant aux diverses expériences qui en ont préparé l’adoption. M. Francœur remarque qu’en adoptant les mesures de Londres, on a cependant remplacé les mesures de capacité qui étaient différentes pour la bière, le vin, le blé, etc., par une mesure unique pour toutes les substances.

Dans la seconde partie, M. Francœur se propose de déterminer le rapport des mesures anglaises et françaises, en s’appuyant sur les définitions que la loi anglaise donne des deux unités fondamentales. En se conformant aux seules dispositions de la loi, M. Francœur avait réduit à la latitude de