Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/526

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

MÉMOIRE
sur
LA THÉORIE DE LA LUMIÈRE.
Par M. A. L. CAUCHY.
PREMIÈRE PARTIE,
Présentée et lue à l’Académie royale des Sciences, les 31 mai et 7 juin 1830.

Jai donné le premier, dans les Exercices de Mathématiques (troisième et quatrième volumes), les équations générales d’équilibre ou de mouvement d’un système de molécules sollicitées par des forces d’attraction ou de répulsion mutuelle, en admettant que ces forces fussent représentées par des fonctions des distances entre les molécules ; et j’ai prouvé que ces équations, qui renferment un grand nombre de coefficients dépendants de la nature du système, se réduisaient, dans le cas où l’élasticité redevenait la même en tous sens, à d’autres formules qui ne renferment qu’un seul coefficient, et qui avaient été primitivement obtenues par M. Navier. J’ai de plus déduit de ces équations celles qui déterminent les mouvements des plaques et des verges élastiques, quand on suppose que l’élasticité n’est pas la même en tous sens ; et j’ai ainsi obtenu des formules qui compren-