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par l’élévation de température d’une soudure, est égale à la différence des quantités qui représentent chacune de ces actions dans chaque métal. Par exemple, pour le fer et le cuivre, en désignant par cette action ou cette puissance, on a fer cuivre pour l’intensité du courant, lorsqu’on élève la soudure fer, cuivre à de même pour le platine et le fer fer platine En retranchant la première de la seconde, on a cuivre platine or, l’expérience donne qui en diffère peu. La soudure fer, étain, donne celle cuivre étain la différence fer-cuivre est donc au lieu de que donne l’expérience. Il est donc bien démontré que l’intensité d’un courant thermo-électrique est égale à la différence des actions thermoélectriques produites dans chaque métal par la même température : mais quel est ce genre d’action ? quoiqu’il soit difficile d’y répondre, on entrevoit néanmoins la cause qui peut la produire. En effet, on a, en représentant la puissance ou action thermo-électrique du fer à par

P. fer
P. argent
P. or
P. zinc
P. cuivre
P. étain
P. platine

Dans cet arrangement, chaque métal est positif, par rapport à ceux qui le suivent, et négatif par rapport à ceux qui le précèdent.

Si était connu, le pouvoir thermo-électrique de chaque