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nos observations. Cet accord ne serait cependant que très-imparfait si l’on employait le coefficient déduit des observations faites au-dessous de mais, en le calculant d’après les données précédentes, et en prenant la moyenne des valeurs relatives à sept observations choisies dans l’intervalle de à atmosphères, la formule n’est en erreur que d’un degré à atmosphères et d’un dixième seulement vers atmosphères.

À peu près à la même époque, M. Auguste de Berlin[1] fit connaître une formule qui a cela de commun avec la précédente, que la force élastique y est représentée par une exponentielle, dont l’exposant fractionnaire renferme la température au numérateur et au dénominateur[2] ; mais l’auteur fait usage de considérations différentes pour l’établir, et, d’ailleurs, les températures n’y sont pas comptécs sur le thermomètre à mercure ; on les suppose ramenées aux indications du thermomètre à air. Nous avons calculé la température qui, d’après cette formule, correspondrait à une tension de atmosphères ; on la trouve égale à L’observation donne sur le thermomètre à mercure, qui se réduiraient à seulement, sur le thermomètre à

  1. Annalen der Physik und Chemie, 1828, no  5, p. 128, et Bulletin universel, t. 10, p. 302.
  2. La formule est est l’élasticité en mètres de mercure, l’élasticité de la vapeur à et la temp. cent. à partir de la glace fondante.

    En la réduisant en nombres,