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que les nouvelles indications de l’instrument fussent identiques avec les premières. Cette translation n’était pas sans difficulté, à cause du poids énorme de l’ensemble et des grandes dimensions du tube à air. Cependant, par des précautions multipliées, nous avons réussi à l’opérer, en conservant la même masse d’air qui existait primitivement dans le tube. Ce point important a été soigneusement vérifié.

On peut prendre une idée générale de l’appareil, en jetant les yeux sur la planche III, fig. 2, où il est représenté en perspective, et sur la planche II, fig. 1, qui en offre une coupe verticale, dans laquelle on a supprimé les parties accessoires pour éviter la confusion.

La chaudière pl. II, fig. 1, d’une capacité de litres environ, a été construite dans les ateliers de Charenton, sous la direction de M. Wilson, dont les lumières et l’’expérience sont bien connues de l’Académie. Elle est formée de trois morceaux de tôle de première qualité fabriquée exprès, ayant millimètres d’épaisseur dans sa partie cylindrique, et beaucoup plus vers le fond et près de l’orifice. Cet orifice, de centimètres de diamètre, était fermé par une plaque de fer battu de d’épaisseur et de centimètres de diamètre. Elle portait en-dessous une languette circulaire bien dressée sur sa face inférieure qui était reçue dans une rainure de la même forme, pratiquée dans l’épaisseur du bord de la chaudière et dont le fond était garni d’une lame de plomb. En dedans de cette rainure, on avait fait entrer, à force, de dedans en dehors, six boulons d’acier, à large tête, de millimètres de diamètre, qui traversaient le couvercle, et dont la partie supérieure taraudée recevait un