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lonté la vitesse du veut, en appuyant plus ou moins sur une pédale, sert à entretenir le mouvement du plateau à un degré tel, que le ton de la sirène se maintienne à l’unisson de celui que l’on veut évaluer : pour des sons purs et forts, l’oreille est sensible à de très-petites différences, et en soutenant pendant 4’ au moins, comme je l’ai toujours fait, le mouvement du plateau, si l’unisson est d’ailleurs bien observé, on voit que les seules erreurs que l’on puisse commettre en engrenant la roue du compteur, ou en l’arrêtant, se trouvent réparties sur un intervalle aussi grand qu’on le veut, de manière à s’affaiblir de plus en plus, d’après un principe analogue à celui de la répétition des angles.

Il serait inutile de décrire en détail des expériences qui ont toutes été faites de la même manière : je me contenterai d’en rapporter les résultats dans le tableau ci-joint :