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avec laquelle un ébranlement se propagerait dans chacun d’eux[1].

Les expériences de Chladni ne peuvent être considérées que comme une ébauche très-imparfaite ; il serait impossible d’en rien tirer pour la solution du problème qui nous occupe.

Kerby et Merrick[2] en Angleterre, perfectionnèrent l’appareil de Chladni ; ils étendirent leurs observations à un plus grand nombre de corps, et, surtout, mirent plus de précision dans la détermination du nombre de vibrations propre à chaque ton. Peu de temps après, le professeur Benzenberg de Dusseldorf[3] fit de nouvelles observations, au moyen d’un appareil tout-à-fait identique avec celui de Chladni, maist en mesurant, à l’aide d’un monocorde, les nombres de vibrations de chaque son. Enfin M. Richard \sqrt{2n} Rees prit pour sujet d’une thèse inaugurale soutenue à Utrecht, en 1819, la détermination de la vitesse du son dans les fluides élastiques[4] et exécuta, à cette occasion, dans le laboratoire de

  1. En nommant la longueur d’une onde condensante ou dilatante, sa vitesse de propagation dans un fluide élastique, la durée de chaque demi-oscillation positive ou négative d’une tranche de fluide, on a, comme on le sait, ou, en prenant le nombre de vibrations dans une seconde, Dans la théorie de Bernoulli, le nombre des concamérations entières étant il existe la relation générale en appelant la longueur d’un tuyau ouvert par les deux bouts ; pour le ton fondamental et, partant, Si l’on se sert du même tuyau pour tous les tous les gaz, on voit que les vitesses de propagation d’une onde, dans tous ces fluides, sont directement proportionnelles aux nombres de vibrations des tons qu’ils produisent.
  2. Nicholson’s journal, t. xxvii, p. 269, et t. xxxiii, p. 161.
  3. Annalen der Physik von Gilbert ; neue Folge, t. xii, p. 12.
  4. Dissertatio physico-mathematica inauguralis de celeritate soni per