leste avait adoptées touchant la manière d’être de la chaleur dans les fluides élastiques.
Une expérience de MM. Clément et Désormes[1], répétée avec des appareils plus parfaits et dans des circonstances plus variées par MM. Gay-Lussac et Welter[2], permit de calculer, pour l’air atmosphérique, la valeur de ce rapport des deux chaleurs spécifiques dont il vient d’être fait mention ; et, en la substituant dans la formule générale, la vitesse du son ainsi obtenue ne différa plus, que de quelques mètres, de la vitesse observée.
D’après les expériences de MM. Gay-Lussac et Welter, citées dans la Mécanique céleste, il paraîtrait que ce rapport des deux chaleurs spécifiques serait sensiblement constant pour l’air atmosphérique à toutes les températures et à toutes pressions. Cette condition introduite dans le calcul, permettrait d’assigner les variations de température qui correspondent aux changements brusques de densité d’une masse quelconque d’air ; et, si l’on y joignait l’hypothèse, à la vérité fort invraisemblable, d’une capacité constante à toute température sous là même pression, on pourrait arriver à l’expression générale de la chaleur spécifique de l’air atmosphérique à force élastique constante, ou à volume invariable[3].
- ↑ Journal de Physique, t. lxxxix, p. 333.
- ↑ Mécanique céleste, t. v, p. 125.
- ↑ Poisson, Ann. de Chim. et de Phys., t. xxiii, p. 341. M. Ivory, Philos. Magazine new series, vol. i, p. 249, donne une autre expression du même élément ; mais M. Avogadro (Memorie della reale academia delle scienze di Torino, t. xxxiii, p. 237) a fait voir comment M. Ivory avait été induit en erreur. On verra plus loin que mes observations m’ont con-