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ce qui montre qu’on remplit la condition exprimée par l’équation (4), au moyen des valeurs précédentes de et en prenant pour par conséquent, en vertu de la première partie de cette démonstration, la valeur de ou la formule (9) satisfera à l’équation différentielle (3) ; et étant donnés en fonctions de par les formules (11) et (13). C’est en cela que consiste le théorème de M. Jacobi, qu’il s’agissait de démontrer.

L’équation (9) sera une intégrale particulière de cette équation différentielle ; on en déduira l’intégrale complète, en désignant par une constante arbitraire, et remplaçant par

dans les deux équations ; substitution qui ne changera rien, comme on sait, au second membre de l’équation différentielle.

Les expressions du multiplicateur et du module peuvent être présentées sous différentes formes, équivalentes aux formules (11) et (13). Les trois équations (9), (12) et (14), sont aussi équivalentes : elles font connaître les valeurs de et relatives à l’amplitude de la fonction cherchée, au moyen du sinus de l’amplitude de la fonction donnée et de son module Si l’on voulait avoir immédiatement l’amplitude on emploierait la formule[1]

  1. Traité des fonctions elliptiques, tome III, page 26.