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à Paris à quantité si petite qu’il est permis de la négliger dans tous les cas.

Enfin, pour compléter les éléments nécessaires à la discussion d’une longue suite d’observations barométriques, M. Bouvard a calculé de nouvelles tables pour réduire ces observations à zéro de température et les corriger des dépressions dues à la capillarité du tube et à la position du zéro de l’échelle de l’instrument.

La seconde partie du mémoire de M. Bouvard est relative aux observations thermométriques faites, jour par jour, depuis le 1er janvier 1806 jusqu’au 1er janvier 1827, et aux phénomènes atmosphériques correspondants à ces observations.

Après avoir déterminé les températures moyennes des jours, des mois, et celle de l’année, conclue de l’ensemble de toutes les observations, l’auteur cherche à représenter ces observations à l’aide d’une formule déduite des températures observées. Les différences des observations et de la formule, présentées dans un tableau joint au Mémoire, n’excèdent pas celles que comportent les observations.

M. Bouvard termine son Mémoire par vingt-un tableaux relatifs à l’état de l’atmosphère. Ces tableaux présentent les nombres comparatifs de jours couverts, de jours de pluie, de brouillard, de gelée, de neige, de grêle et de tonnerre, ainsi que le nombre de jours où le vent a soufflé des huit principaux points de l’horizon.

Un dernier tableau présente les résultats moyens des vingt-un tableaux précédents. L’auteur trouve, pour une année moyenne à Paris, 182 jours de ciel couvert, 184 nuageux, 142 de pluie, 58 de gelée, 180 de brouillards, 12 de neige, 9 de grêle ou grésil, et 14 de tonnerre.