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Les observations barométriques embrassent un espace de 11 années complètes (du 1er janvier 1816 au 1er janvier 1827). Les observations thermométriques comprennent un espace de 21 années (du 1er janvier 1806 au 1er janvier 1827). L’auteur s’occupe d’abord des observations barométriques.

Il résulte des quatre premiers tableaux dressés par M. Bouvard, qu’à la latitude de Paris, la période barométrique de 9 heures du matin à 3 heures du soir, prise sur une moyenne de 11 années, est égale à et que celle de 3 heures à 9 heures du soir n’est que de c’est-à-dire environ la moitié de la première.

Ces tableaux ne font pas seulement connaître les différences de hauteur qui existent entre les différentes heures du jour, ils montrent encore celles qui ont lieu d’un mois à l’autre aux mêmes heures ; et ils confirment cette remarque importante faite depuis long-temps par M. Ramond, que le choix des heures et des mois d’observations n’est pas indifférent quand il s’agit de déterminer la pression moyenne de l’atmosphère et l’étendue de la période diurne dans un lieu donné comparativement à ce qui a lieu à Paris.

À l’égard de la pression moyenne de l’atmosphère à Paris, les plus grandes hauteurs barométriques ont eu lieu au mois de janvier, et les plus petites au mois d’avril et d’octobre. L’excès du maximum sur le minimum est de quantité qui indique que l’incertitude de la hauteur moyenne du baromètre est d’environ en plus ou en moins.

Quant à la période barométrique de 9 heures du matin à 3 heures du soir, les tableaux prouvent que sa valeur pendant les mois de novembre, décembre et janvier, est certainement moins grande que celle qu’elle a dans les trois