de ces établissemens ont dû échouer sans doute, comme cela arrive pour tous les nouveaux genres d’industrie, soit parce que la localité est mal choisie, soit parce qu’on se livre à de trop grandes dépenses pour monter les ateliers, soit enfin parce qu’on n’opère pas avec assez d’intelligence.
Au milieu de ce vaste naufrage de fabriques, nous en voyons quelques-unes qui ont résisté et qui prospèrent depuis quatre ans ; c’est dans celles-ci qu’il faut puiser les leçons d’une bonne pratique et d’une administration économique. C’est là que nous trouverons les bons procédés, soit pour la culture de la betterave, soit pour l’extraction du sucre ; et, comme la mienne est de ce nombre, je me bornerai à citer mon expérience.
Les betteraves se sèment à la fin de mars ou en avril, du moment qu’on n’a plus à craindre les gelées.
Il y a des betteraves blanches, il y en a de jaunes, de rouges, et de marbrées, et quelquefois la pellicule est rouge et la chair est blanche.
Il est aujourd’hui reconnu par les agriculteurs, sur-tout par ceux d’Allemagne, que la couleur ne se reproduit pas constam-