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MOUVEMENT DES FLUIDES
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d’où l’on tire

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Dans nos observations, le volume constant M de l’écoulement, la longueur l du tube, son diamètre 2R, et la hauteur h de la charge, sont des quantités connues : la densité δ du liquide, l’épaisseur e de la couche adhérente à la paroi intérieure du tuyau, et le temps t de l’écoulement, varient pour chaque observation ; de sorte qu’en laissant notre formule telle que nous venons de la présenter, elle peut être considérée comme l’équation d’une surface courbe qui aurait pour coordonnées les trois variables t, δ et e, mais comme les deux dernières sont l’une et l’autre des fonctions particulières de la température T, cette équation se transforme naturellement en celle d’une courbe plane. En effet, quoiqu’on ne connaisse point généralement la loi suivant laquelle la température fait varier la densité d’un liquide quelconque, et que cette loi soit probablement différente pour chaque liquide, on peut toujours la représenter par l’équation

δ = A’ + B’T + C’T² + D’T³ + etc.


où les coëfficiens A’, B’, C’, D’, etc., des puissances successives de la température T sont supposés connus par l’observation.

D’un autre côté nous avons trouvé dans notre précédent mémoire.