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MOUVEMENT DES FLUIDES

bas, et ainsi de suite, de 5 centimètres en 5 centimètres, jusqu’au cinquième orifice qui se trouve ainsi à 21 centimètres au-dessous de la surface du liquide lorsque le réservoir en est rempli.

Ces orifices sont fermés de bouchons de cuivre à vis auxquels on peut substituer successivement des viroles de même métal, portant le même pas, et ajustées à l’une des extrémités des tubes qui doivent servir aux expériences. Celles dont nous allons d’abord exposer les résultats ont été faites avec un tube de verre de 0m939 de longueur, et de 0m001767 de diamètre. Il a été implanté sur l’orifice inférieur du réservoir, c’est-à-dire à 21 centimètres au-dessous de la surface du fluide, au commencement de chaque observation, et dressé de manière que ses deux extrémités se trouvassent parfaitement de niveau.

Le produit de l’écoulement a été reçu dans un quart de litre étalonné dont la capacité a été remplie exactement à chaque expérience ; de sorte qu’à l’instant où elle se terminait, la hauteur du liquide, au-dessus du centre de l’orifice du tube, n’était plus dans notre cylindre que de 0m1549. La charge moyenne était donc représentée par 0m1824, hauteur à laquelle on peut supposer que la surface du liquide était constamment entretenue pendant la durée de l’observation.

Il est plus important qu’il ne le paraît peut-être au premier aperçu d’indiquer les dimensions exactes de toutes les parties de l’appareil dont on a fait usage, car les phénomènes observés n’ayant lieu que pour des tubes de certaines dimensions, et lorsque le mouvement est devenu essentiel-