Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/368

Cette page a été validée par deux contributeurs.
188
MOUVEMENT DES FLUIDES

seconde ceux qui étant mis en contact avec cette substance, ne sont susceptibles de contracter aucune adhérence avec elle.

Je vais exposer séparément dans deux sections les observations dont ces deux classes de liquides ont été l’objet.


SECTION PREMIÈRE.


Observations faites sur l’écoulement linéaire des liquides susceptibles de mouiller la surface du verre.


En décrivant les divers appareils dont j’ai fait usage pour déterminer l’influence de la température, sur les produits de l’écoulement linéaire de l’eau, j’ai dit que le niveau de ce liquide dans le réservoir alimentaire était entretenu constamment à la même hauteur au-dessus de l’orifice du tube par lequel il s’écoulait : mais le maintien de ce niveau constant exige, comme on l’a vu, des précautions qui compliquent les procédés de l’observation et en rendent le résultat plus difficile à saisir. Il était donc important pour faciliter les nouvelles recherches que je me proposais, de commencer par simplifier ces appareils et de m’affranchir, s’il était possible, de la nécessité d’établir au-dessus du vase qui porte le tube capillaire, un second réservoir destiné à entretenir au même niveau la surface du fluide dans le vase.

Or la formule qui exprime la linéarité de l’écoulement d’un fluide susceptible de mouiller les parois du tube où il se meut, conduit directement à la simplification que je cherchais. Je vais indiquer d’abord comment on y parvient.