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HISTOIRE DE L’ACADÉMIE,

Les observations de 1690, 1715 et 1753, ont donné pour les tables les corrections suivantes :

Époques de 1799,

+ 34″.1 aphélie + 6’. 41″ équat. − 55″.3

Les observations de 1715, 1753 et 1781 ont donne

+ 27.5 aphélie + 6. 25 équat. + 3.6

Six minutes de changement dans l’aphélie peuvent en certains cas changer la longitude de 36″.

Quant à l’observation de Flamsteed, en 1690, qui était entrée dans la composition des tables, les Nouveaux Élémens ne la représentent qu’à 1’ près ; malheureusement elle est isolée, et il suffirait de lire dans le passage 44″ au lieu de 49″ pour tout accorder. Mais les manuscrits de Flamsteed se conservent à l’Observatoire de Greenwich, il sera donc facile de s’assurer si la conjecture de M. Burckhardt est fondée.

M. Burckhardt donne ensuite un moyen facile pour comparer les nouveaux élémens à toutes les observations qu’on voudra calculer, c’est d’ajouter aux longitudes moyennes des tables 0″.725 t, t étant le nombre d’années écoulées depuis 1761 ; d’ajouter 6’.26″ à l’aphélie, et de supposer que les tables de l’équation et du rayon vecteur sont pour l’année 1813.

Les étoiles que Flamsteed a observées en même temps qu’Uranus sont d du Lion et b de la Vierge.

COMÈTES de 1783 et 1793.

La première de ces comètes fut découverte par M. Méchain, le 26 novembre, et observée par lui, ainsi que par M. Messier, jusqu’au 21 décembre. M. Pigot l’avait vue en Angleterre, dès le 20 novembre, et n’avait pu la suivre que jusqu’au 3 décembre. Il n’avait même fait qu’estimer les déclinaisons, de sorte que l’incertitude à cet égard peut aller à deux minutes.