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séance publique du 27 mai 1875.

l’école de médecine, démontrent que cette ville est éminemment propre au développement d’institutions d’enseignement supérieur. » À ces motifs s’en joignaient d’autres, que cette notice a eu pour but de rappeler : rendre à Nancy ses Facultés, c’était renouer la chaîne des temps et faire revivre une institution qui avait été florissante. Les souvenirs de 1572 n’ont pas été inutiles à l’Académie nouvelle.

Vous avez contribué, Messieurs, à cette restauration des sciences et des lettres dans la capitale de la Lorraine ; vous étiez représentés dans cette lutte par le promoteur de toutes vos gloires, personnifiées pour ainsi dire en cet homme dévoué et convaincu, M. Guerrier de Dumast, qui apportait à cette revendication l’autorité de son caractère et d’une science encyclopédique. Ces institutions si désirées, vous les possédez maintenant, et, comme le disait un des premiers historiens de l’ancienne Université, gardons-les, en les développant, en les perfectionnant. Le concours de l’Académie de Stanislas ne manquera pas à cette œuvre.


BIBLIOGRAPHIE

Cette bibliographie se rapporte aux sources de l’historique de la Faculté de médecine de Pont-à-Mousson.

I. Manuscrits. — 1o Abram. Historia Universitatis et Collegii Mussipontani quam conscripsit pater Abram, societatis