une attraction qui fait que l’expiration est comme exagérée. Souvent l’air extérieur qui soulève les soupapes des tubes latéraux du masque, passe directement dans les ballons sans avoir été soumis à la respiration.
Avec la cloche, rien de semblable. Tout, au contraire, est forcément normal. Les phénomènes mécaniques de l’inspiration font seuls pénétrer l’air extérieur dans le masque, et ce sont les puissances expiratrices seules qui le chassent dans la cloche. Cet avantage est faible sans doute, mais il n’était pas à dédaigner pour des mains beaucoup moins expérimentées que celles de M. Gavarret.
Je dois encore, avant de signaler les résultats que j’ai obtenus avec cet appareil, indiquer la marche que j’ai suivie dans le manuel opératoire, et les précautions dont je me suis entouré.
Le masque était fixé au visage du sujet quelques minutes avant le début de l’expérience, afin que l’air contenu dans la cavité du masque et dans le long tube de caoutchouc qui lui fait suite, fût remplacé par de l’air expiré. Puis le tube était rapidement vissé à la cloche qui avait été préalablement remplie d’eau et d’huile à sa partie supérieure. Une montre à secondes permettait de mesurer rigoureusement la durée de l’expérience. Un aide, guidé par le jeu des soupapes, comptait les inspirations exécutées pendant le même temps. Aussitôt que le robinet était ouvert, on voyait le