Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1778.djvu/87

Cette page n’a pas encore été corrigée
83
DE SUZON.


continuels. Cette branche de commerce une fois connue, peut-être toutes les femmes voudront-elles s’en mêler. Il faudra alors qu’elles redoublent de ſoins pour rendre leurs éleves mieux dreſſés que ceux des perſonnes qui voudront courir la même carriere.

Mais qu’en dites-vous, Lecteur ? Il eſt temps, je crois de revenir à Madame d’Inville, qui ne tarda plus à paroître qu’autant de temps qu’il en fallut pour réparer le déſordre de mes habits. J’étois même encore occupée à careſſer Pyrame lorſqu’elle entra. Elle étoit accompagnée de l’Abbé Fillot qui lui donnoit la main. Je courus auſſi-tôt l’embraſſer & lui témoignai ma reconnoiſſance des bontés qu’elle vouloit bien avoir pour moi. Je t’ai bien fait attendre, mon enfant, me dit ma marreine. Je t’aurois fait dire de ne venir me voir que demain, ſi je m’étais reſſouvenue hier que c’étoit aujourd’hui mon jour d’exercice. J’en aurois été très fâché, Madame, dit l’Abbé Fillot.... je n’y aurois.

D 6