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vivre, en tirant, non de la sève tarie, mais de l’air plein de chauds effluves, ce qui soutient leur existence.

Il est certain workhouse où les vieillards et les pauvres sont heureux ; c’est que celle qui le dirige a senti qu’il faut la liberté pour que les malheureux, comme les autres, puissent vivre.

Il n’y a pas de règlement ; c’est écrit en toutes lettres sur le mur.

Aussi l’ordre est plus grand là que partout ailleurs ; c’est l’horloge qui préside.

À l’heure du repas, du travail, des promenades, chacun s’en va librement où il faut, comme on va chez soi à son repas ou à son travail.

Ah ! vous croyez peut-être, miss M…, miss X…, miss F…, que je vous ai oubliées ? Non, allez !

Vous croyez peut-être, miss M…, que le livre n’existe plus, où vous m’avez écrit les paroles du vieux de la Montagne : Ni Dieu, ni maître !

Si, je l’ai toujours.

J’ai toujours aussi la chanson de la Chemise, si bien traduite en vers français par vous, sir T. S…