On nous dit d’aller, |
Encore deux strophes de ce temps, avant de jeter au feu une poignée de feuillets jaunis.
Venant du soir, que fais-tu de l’humble marguerite ?
Mer, que fais-tu du flot ? Ciel, du nuage ardent ?
Oh ! mon rêve est bien grand et je suis bien petite !
Destin, que feras-tu de mon rêve géant ?
Lumière, que fais-tu de l’ombre taciturne ?
Et toi qui de si loin l’appelles près de toi,
Ô flamme ! que fais-tu du papillon nocturne ?
Songe mystérieux, que feras-tu de moi ?