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Vend la loi.
Lazare ! Lazare ! Lazare !
Lève-toi !

Victor Hugo.


Que cette strophe, ô maître, s’effeuille sur ta tombe !

Pareille au drame, qui n’existe plus sur les théâtres parce qu’il se déroule réel dans les rues avec les foules de la légende nouvelle, la poésie appartient désormais à tous.

C’est un sens qui se développe comme celui de la liberté, comme celui de l’harmonie, avec mille autres que nous ignorons encore, dans les effluves révolutionnaires où tout bourgeonne, où tout fleurira, où tout aura son fruit et fera sa gerbe.

Une chose assez étrange, c’est la ressemblance qui existait entre quatre têtes de vieillards qui viennent de tomber, fauchées avec le siècle qui finit.

Louis Blanc, Victor Hugo, Blanqui, Pierre Malézieux, l’homme de Juin et de 71, qui ne voulut plus vivre le jour où, au retour, les patrons le trouvèrent trop vieux pour travailler.

La ressemblance entre Victor Hugo et Pierre Malézieux était frappante et complète : une même