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« Par ces motifs, déclare Grippa non recevable, en tous cas mal fondé en sa demande, l’en déboute et le condamne aux dépens vis-à-vis de toutes parties. »

Après avoir rendu justice à M. Grippa de Winter, en déclarant que dans le Bâtard impérial et Nadine il a honnêtement agi en faisant sa part de l’ouvrage et en laissant la mienne telle que je la faisais, je déclare non moins franchement que, pour ce qui me concerne, je n’ai jamais été et ne serai jamais disposée à des procès, pas plus littéraires qu’autrement. Encore moins peut-être, si on peut s’exprimer ainsi, quand on n’a la coutume de s’adresser pour quoi que ce soit aux tribunaux.

J’ajouterai que, malgré le profond secret gardé par M. Grippa sur ces procès auxquels il savait que je ne prendrais part que pour déclarer que je ne disputerais jamais à personne des idées, comme des chiens se disputent un os, j’ai su les divers incidents de sa petite affaire.

Je conserve les actes qui établissent mes collaborations, afin d’être libre de ne prendre aucune part aux bénéfices ou pertes des procès intentés par mes collaborateurs. Ils sont libres, de leur côté, d’agir comme ils le veulent.

Je dois ajouter que ceci n’attaque en aucune