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Ô mer ! calme comme une nappe d’huile, reflétant paisible l’ombre des hautes vergues.
Ô mer houleuse du Cap ! aux montagnes de vagues toutes blanches d’écume, toutes noires de profondeurs, avec soleil levant sur les flots, les millions d’étoiles phosphorescentes constellant l’eau dans la nuit ; le bruit du vent faisant un orgue dans les voiles ; que tout cela était magnifique !
Et les moutons du Cap, ces pauvres albatros qui s’abattaient sur le navire, ou qu’on prenait à l’hameçon, pauvres albatros, pour les suspendre par le bec jusqu’à leur mort, de peur qu’une goutte de sang ne tachât la blancheur de leurs