Par la vie incertaine où souffle la tempête,
J’irais, comme l’on suit les sons lointains du cor.
Une fanfare sonne au fond du noir mystère,
Et bien d’autres y vont que je retrouverais.
Écoutez ! On entend des pas lourds sur la terre.
C’est une étape humaine ; avec ceux-là j’irais.
J’aimais l’ombre du clos tout plein de folles herbes ;
J’aimais les nuits d’hiver où vient le loup hurlant
Par les brèches du mur ; l’été, les lourdes gerbes ;
Et dans les chênes verts les rafales du vent.
Jeune fille, veux-tu t’asseoir calme et paisible
Et comme les oiseaux te bâtir un doux nid ?
Écoute ! Il en est temps, fuis le sentier pénible
Où ton destin sera malheureux et maudit.
Qu’importe ! laissez-moi. Voyez les grains de sable
Et les tas de blé mûr, et dans les cieux profonds
Les mondes entassés ; tout n’est-il pas semblable ?
Où tout cela s’en va, c’est là que nous allons.
C’est là que nous sommes aujourd’hui.
J’ignore si cette étude sera longue ; mon intention est d’y fouiller impitoyablement.
Peut-être pourrait-on appeler cela une psycho-biologie ! — J’ignore si je suis encore en état de faire un barbarisme tant soit peu compréhensible. On trouve intéressant de faire torturer un malheureux animal, pour étudier son mécanisme