Il arrivait souvent qu’un effluve bardique,
Nous enveloppant tous, faisait vibrer nos cœurs.
À celui qui chantait le recueil héroïque,
Parfois on a jeté des fleurs.
De ces rouges œillets que, pour nous reconnaître,
Avait chacun de nous, renaissez, rouges fleurs.
D’autres vous reprendront aux temps qui vont paraître,
Et ceux-là seront les vainqueurs.
Le second feuillet des Œillets rouges fut écrit à Versailles, à travers l’hécatombe de 1871 et envoyé à Ferré, condamné à mort. Le voici :
Si j’allais au noir cimetière, |