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qu’on s’occupe davantage des sexes que de la couleur de la peau.

Mais, chez le premier peuple du monde, hichère, ce ne serait pas plus lélé que dans les tribus calédoniennes, que les femmes eussent la même éducation que les hommes. Si elles allaient vouloir gouverner !

Soyez tranquilles ! Nous ne sommes pas assez sottes pour cela ! Ce serait faire durer l’autorité ; gardez-la afin qu’elle finisse plus vite !

Hélas ! ce plus vite-là sera encore long. Est-ce que la bêtise humaine ne jette pas sur nous tous les suaires de tous les vieux préjugés ?

Soyez tranquilles : il y en a encore pour longtemps. Mais ce n’est toujours pas vous qui arrêterez le ras de marée ni qui empêcherez les idées de flotter, pareilles à des bannières, devant les foules.

Jamais je n’ai compris qu’il y eût un sexe pour lequel on cherchât à atrophier l’intelligence comme s’il y en avait trop dans la race.

Les filles, élevées dans la niaiserie, sont désarmées tout exprès pour être mieux trompées : c’est cela qu’on veut.

C’est absolument comme si on vous jetait à l’eau après vous avoir défendu d’apprendre à nager, ou même lié les membres.

Sous prétexte de conserver l’innocence d’une