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Avec cela qu’on va toujours être assez bête pour s’égorger ? Et du reste les femmes, quand la chose vaut la peine de se battre, n’y sont pas les dernières ; le vieux levain de révolte qui est au fond du cœur de toutes fermente vite quand le combat ouvre des routes plus larges, où cela sent moins le charnier et la crasse des bêtises humaines. Elles sont dégoûtées, les femmes ! Les vilenies leur font lever le cœur.

Un peu moqueuses aussi, elles saisissent vite ce qu’il y a d’épatant à voir des gommeux, des fleurs de grattin, des pschutteux, des petits-crevés enfin, jeunes ou vieux, drôles, crétinisés par un tas de choses malpropres, et dont la race est finie, soupeser dans leurs pattes sales les cerveaux des femmes, comme s’ils sentaient monter la marée de ces affamées de savoir, qui ne demandent que cela au vieux monde : le peu qu’il sait. Ils sont jaloux, ces êtres qui ne veulent rien faire, de toutes les ardeurs nouvelles qui ravissent le dernier miel à l’automne du vieux monde.

Il y a beau temps que les Américaines et les Russes ont secoué les bêtes de questions de sexe, et qu’elles suivent les mêmes cours que les hommes. Ils n’en sont pas jaloux, se sentant capables du même zèle et ne comprenant pas