laire en sera le fruit, et contre elle se briseront les efforts impies des brigands couronnés, de nos ennemis extérieurs et intérieurs ! Le moment approche où le peuple en masse les écrasera par sa puissance et sa majesté. »
« Estimables citoyens, l’absurdité des calomnies répandues contre Paris couvre de honte leurs inventeurs ! la Convention nationale vient encore de vous venger en décrétant que Paris, qui a fait tant de sacrifices pour faire triompher la révolution, a bien mérité de la patrie. Non, elle ne disparaîtra pas du globe cette illustre cité[1], qui, dans les décombres de la Bastille renversée par son courage, a retrouvé la charte de nos droits ! elle les a reconquis, elle défendra son ouvrage, et Paris, sous l’empire de la liberté, deviendra plus brillant qu’il ne le fut jamais sous le sceptre du despotisme.
« Vainement les aristocrates, les royalistes, les fédéralistes essaient de nous diviser ; nous jurons de rester unis ! nous serons pour ainsi dire agglutinés dans le sein de la république une et indivisible, et les orages de la révolution ne
- ↑ Allusion à de célèbres paroles d’Isnard.