métiers, du Bureau des longitudes et de l’Observatoire ; — il conserve à la France ses bibliothèques, ses collections, ses monumens ; il participe activement à l’organisation de l’instruction publique ; il travaille sans relâche au progrès de l’industrie et de l’agriculture ;
Il demande que le nom de Dieu soit inscrit en tête de la Déclaration des droits de l’homme ; il refuse, au péril de sa vie, d’abjurer ses croyances religieuses ; il concourt puissamment au rétablissement du culte catholique en France, et en même temps à faire décréter la liberté de tous les cultes.
Que de travaux accomplis, que d’exemples donnés !
Et pourtant cet homme a été peint comme un énergumène sanguinaire, comme un impie et comme un hypocrite ; il a été persécuté par ceux qui se déclaraient les ennemis de la religion et par ceux qui affectaient d’en être les défenseurs exclusifs ; délaissé par le gouvernement impérial, il fut expulsé de l’Institut par les Bourbons, et déclaré indigne de siéger dans l’assemblée des représentans du peuple ; il est mort négligé par le pouvoir révolutionnaire de juillet, qui n’a pas