reconnaissance, fit ériger ce monument à la mémoire de Marguerite Thiebault, veuve de Sébastien Grégoire, sa mère, morte, etc.
Les sentimens que ce voyage excita en lui s’épanchèrent dans une méditation qui offre plusieurs passages touchans. La crainte d’interrompre trop long-temps notre récit nous empêche de la faire connaître ici à nos lecteurs. Nous choisirons seulement encore quelques fragmens de sa correspondance.
« Je débute par le journal de mon voyage. À Clayes, nous avons vu une manufacture de poules absolument blanches ; elles étaient par centaines dans une basse-cour. Hâtez-vous de dire à M. de Lasteyrie que ce sont les mérinos de leur espèce. Leur plume est préférée dans les ventes à celle des poules colorées : deux ou trois fois l’an on la leur enlève. Ainsi à Clayes on dépouille les poules ; à Paris, on dépouille tous les animaux et on pille les pauvres humains.
« Nous avons rencontré chemin faisant une charmante voyageuse qui s’amuse comme moi à courir le monde. Quoique la direction de sa marche soit précisément contraire à celle que nous avons suivie, dans l’espace de